La (ré)utilisation et l’exploitation des données ouvertes favorisent-elles leur économie ?

« Ce billet a été rédigé par Noémie Ponton (ENSSIB) et Hélène Gelinas (EBSI) dans le cadre du cours en ligne sur l’économie du web.

Une donnée est une description brute et factuelle d’une réalité. On peut distinguer deux grands groupes de données : les données primaires, celles issues de collectes automatiques voir systématiques et les données secondaires, issues du dépouillement d’une base préexistante. C’est à partir des données, en les analysant et en les structurant que sont créées les informations, porteuses de sens. Et c’est l’ensemble des informations agencées de manière pertinente qui donne potentiellement accès à une immense banque de connaissances utilisables. Penser individuellement ces concepts en les recontextualisant permet de les utiliser à bon escient et d’en comprendre les enjeux économiques et démocratiques.

Il faut savoir qu’il existe différents types de données (juridiques, statistiques, scientifiques, administratives, géographiques, culturelles) et que leurs relations sémantiques permettent de créer des écosystèmes intégrant un très grand nombre de données provenant d’une multitude de jeux de données différents. Les données captées auprès des individus complètent la gamme des études réalisées classiquement. La réutilisation et l’agencement des données ouvertes donnant lieu à une redocumentarisation joue un rôle prépondérant pour la question de leur valeur. Ainsi, les données assemblées de manière pertinente reconstruisent un monde informationnel et classent un monde de données numériques, potentiel source de revenus. Mais pour avoir une source de revenu, encore faut-il juger de leur valeur (…) »

source > archinfo24.hypotheses.org, Jean-Michel Salaün, 24 octobre 2014

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