Résultats 2014 des grands éditeurs scientifiques : une croissance satisfaisante, des profits record. Un terrain favorable à de nouvelles concentrations ? (.pdf)

« … La structuration du marché de l’IST répond parfaitement au modèle de la « longue traîne ». Un nombre limité d’éditeurs occupent le haut du classement avec des parts de marché qui en apparence n’en font pas des acteurs dominants. Derrière eux figure un peloton très nombreux de très petites structures.

La captation par les grands éditeurs de l’activité d’édition des sociétés savantes est la première raison du clivage croissant entre ces éditeurs « for profit » et les autres éditeurs scientifiques (…)

Les Big Deals renforcent l’avantage compétitif des éditeurs grands et moyens (au-dessus de 50 revues publiées), puisque les petits éditeurs n’ont ni les moyens commerciaux ni des catalogues assez large pour proposer ce type de service d’agrégateur. Or du point de vue de l’usager, l’ampleur du fonds de périodiques interrogeable en une seule requête est bien sûr une valeur ajoutée appréciée. Cet avantage compétitif lié à la taille du corpus d’articles et de documents mis à disposition en ligne par les grands éditeurs sera demain amplifié par la généralisation des usages du Text et du Data Mining (TDM) : la taille des corpus exploitables est un paramètre important de l’intérêt de telles technologies (…) »

source > cnrs.fr/dist, mars 2015

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