L’Aeres évaluée par les universitaires

« L’Aeres est morte, vive le HCERES ! Le décret sur la nouvelle agence d’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche est paru le 16 novembre 2014. L’heure d’un dernier bilan pour l’institution de la rue Vivienne, supprimée par la loi « Fioraso ». Si la cohérence apportée par une évaluation nationale est appréciée, l’utilisation de la notation est totalement désavouée par les universitaires (…)

L’auto-évaluation de l’Aeres par l’Aeres
Quel bilan tire l’Aeres de sa petite décennie d’existence ? Didier Houssin, président de l’agence depuis 2011, en fait l’auto-évaluation.

Points forts

– La compétence, après sept ans d’existence, de cette institution spécialisée dans l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche.
– L’impartialité, avec un statut d’autorité indépendante, assurant une égalité de traitement à l’ensemble des entités évaluées.
– La reconnaissance européenne de l’Aeres, de plus en plus sollicitée sur la scène internationale pour accompagner la création d’agences similaires ou pour évaluer.

Points faibles

– L’agence a eu des difficultés à se faire accepter par l’ensemble de la communauté scientifique. À ses débuts, il a pu y avoir une confusion entre isolement et indépendance.
– L’agence a peiné à clarifier les objectifs de l’évaluation : entre l’accompagnement dans une démarche de progrès, l’aide à la décision et l’information du public. L’abandon de la notation a contribué à cette clarification, l’accompagnement étant la priorité.
– La suppression de l’autorité indépendante en charge de l’évaluation, six ans après sa création, a affaibli le rôle de l’évaluation, même si l’agence a été remplacée par un objet ressemblant (…) »

source > letudiant.fr/educpros, Camille Stromboni, 17 novembre 2014

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