Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) – Appels à projets de recherche 2013

1. Contexte des appels à projets

Co-pilotée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) participe aux efforts internationaux en faveur d’une Éducation de base de qualité pour tous. Elle vise à améliorer les compétences des instituteurs en poste au niveau primaire en pédagogie et dans l’enseignement du et en français.

IFADEM appuie les Etats dans leur définition d’une stratégie de formation continue des enseignants du primaire en mettant en œuvre conjointement avec le ministère en charge de l’éducation de base un dispositif de formation opérationnel en partie à distance, adapté aux besoins des systèmes éducatifs et utilisant les technologies de l’information et de la communication. Présentation détaillée sur : www.ifadem.org

Les pays engagés dans sa mise en œuvre sont actuellement le Bénin, le Burundi, Haïti, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République de Côte d’Ivoire (RCI). En 2013-2014, quatre nouveaux pays se joindront à l’Initiative : le Burkina-Faso, le Cameroun le Liban et le Togo.

L’initiative bénéficie d’un accompagnement scientifique permanent, par des experts internationaux qui représentent 7 pays et 11 laboratoires universitaires rassemblés au sein d’un Groupe d’experts. Ce groupe encadre les activités de recherche de l’Initiative, en liaison avec le Comité de coordination IFADEM.[1]

2. Caractéristiques principales des appels à projets

IFADEM bénéficie du soutien de plusieurs partenaires techniques et financiers dont l’Agence française de développement (AFD)[2]. L’une des composantes du soutien de l’AFD permet de lancer un double appel à projets de recherche :

– RESA (Recherche sur activités), pour des projets de courte durée.

– RETHE (Recherches thématiques), pour des projets pilotés par un laboratoire.

RESA 

Il s’agit d’un appel ouvert en permanence avec évaluation des soumissions 2 fois par an. La recherche porte sur une activité précise d’IFADEM. Les projets peuvent être proposés par des chercheurs ou suscités par IFADEM. La coordination est assurée par un enseignant-chercheur, avec possibilité d’y associer des non-universitaires.

Durée maximum : 6 mois

Budget maximum : 7 500 euros.

RETHE 

La recherche s’appuie sur un thème lié à une problématique générale qui est posée dans IFADEM. Les projets s’inscrivent dans un cadre général avec des axes de réflexion qui peuvent faire l’objet de réponses multiples. La coordination est assurée par un laboratoire, par un groupe ou une structure de recherche. Au moins un établissement du Sud doit être impliqué dans la réponse.

Durée maximum : 18 mois

Budget maximum : 75 000 euros.

3. L’appel à projets RESA (Recherche sur activités)

 3.1 Zones géographiques

Le champ d’étude est limité aux pays africains accueillant IFADEM, pour analyser des actions et activités menées par l’Initiative et leurs retombées.  Dans le cadre du présent appel ces pays sont : le Bénin, le Burundi, Haïti, le Niger et la République Démocratique du Congo (RDC).

3.2 Thèmes de recherche

Deux thèmes de recherche sont proposés en 2013 :

– L’auto-formation dans IFADEM ;

 – L’utilisation des espaces numériques.

Thème 1 : L’auto-formation dans IFADEM

L’auto-formation représente un élément fondamental du dispositif IFADEM. Les ressources pédagogiques (livrets et ressources audio) sont conçues dans la perspective de leur utilisation par les maîtres, dans une démarche d’apprentissage autonome avec l’encadrement des tuteurs. Or, la culture de l’auto-formation s’avère nouvelle pour de nombreux maîtres visés par IFADEM. Si le dispositif prévoit une démarche autonome entrecoupée par trois regroupements,  l’expérience montre que dans plusieurs cas, les tuteurs organisent des mini-regroupements fréquents entre les regroupements officiels.

Ce thème de recherche vise à documenter sur le terrain l’expérience de l’auto-formation par les maîtres. Est-elle effective ? Est-elle efficace ? Nécessite-t-elle une préparation spécifique ? L’existence (ou non) d’une formation initiale chez les maîtres ifadémiens influence-t-elle l’auto-formation ? Quelles formes d’encadrement utilisent les tuteurs pour favoriser le travail autonome? Comment concevoir des livrets qui favorisent l’auto-formation ?

L’étude de cas sera favorisée dans ce thème de recherche.

(NOTE : Il existe, dans certains pays comme le Bénin, une documentation importante peu exploitée qui pourrait permettre de mieux comprendre comment les maîtres se sont organisés pour apprendre et comment les tuteurs les ont accompagnés dans ces apprentissages.)

Thème 2 : L’utilisation des espaces numériques

Pour renforcer la formation initiale des élèves-instituteurs, IFADEM crée des Espaces numériques au sein d’institutions des maîtres dans les provinces concernées par la mise en œuvre de son parcours de formation. Ce faisant, IFADEM met à disposition des enseignants des ressources pédagogiques sur supports numériques, facilite les contacts et la circulation de l’information entre administration centrale et provinciale et permet aux enseignants en poste d’accéder à Internet et à une formation de base en informatique.

Les Espaces sont utilisés pendant le parcours de formation IFADEM, notamment pour l’initiation à l’informatique et à l’Internet des instituteurs, mais sont également accessibles :

– aux établissements qui hébergent les espaces IFADEM, qui peuvent ainsi bénéficier des équipements pour leurs propres activités : cours d’informatique, projections de ressources audiovisuelles, intégration de ressources numériques dans les pratiques pédagogiques… ;

– aux personnels éducatifs de la région ou de la province, prioritairement aux personnels des établissements primaires et secondaires ;

– à de nouveaux publics, comme les étudiants inscrits dans l’une des formations ouvertes et à distance des universités membres de l’AUF, les gestionnaires des systèmes éducatifs, la société civile.

Ce thème de recherche vise à documenter l’utilisation des espaces numériques IFADEM.  Il vise à :

– fournir des statistiques sur le nombre d’utilisateurs, le type d’utilisateurs, les usages qui sont faits des espaces numériques, leur taux d’occupation, etc. ;

– mettre en évidence, à partir d’études corrélationnelles,  les facteurs qui expliquent une utilisation plus ou moins grande des espaces par les maîtres et les tuteurs : équipement de espaces, encadrement fourni, distance entre l’espace et le lieu de travail/le domicile… ;

– répertorier les travaux réalisés (sites, blogs, pages réseaux sociaux, etc.) ;

– décrire, caractériser et comprendre le fonctionnement des pratiques dans les espaces numériques.

 3.3 Coordination

 Le projet doit être coordonné par un enseignant-chercheur d’un pays concerné ou non par IFADEM, du nord ou du sud. Les projets prévoyant la participation de praticiens (conseillers pédagogiques, enseignants, inspecteurs…) seront privilégiés afin de valoriser les acteurs de terrain et équipes de formateurs impliqués dans IFADEM en leur donnant la possibilité d’être associés à une recherche.  (L’équipe de coordination d’IFADEM peut favoriser l’identification de ces praticiens si nécessaire).

 3.4 Critères de sélection

Les propositions seront évaluées par le Groupe d’experts d’IFADEM et par le Comité de coordination de l’Initiative selon les critères suivants :

– Qualité du projet et précision de ses objectifs

– Qualité de la présentation du projet (objectif, méthodologie, résultats attendus…)

– Articulation de la méthodologie avec les objectifs

– Faisabilité (méthodologie, échéancier proposé, réalisme budgétaire)

– Occasion de formation de futurs chercheurs (étudiants en master, en thèse)

– Contribution à l’élaboration de nouvelles connaissances sur IFADEM

– Possibilité estimée d’une publication scientifique.

La présentation du projet et de ses objectifs compte pour 15 % de l’évaluation. La méthodologie pour 40 %, la faisabilité pour 30 %, les autres critères pour 15 %.

Le livrable est un rapport de recherche incluant un état financier des dépenses. Le Groupe d’experts et la Coordination d’IFADEM pourront demander  des précisions ou des reprises dans le rapport qui sera rendu.

 3.5 Financement

Le budget maximum est de 7 500 euros. Ce montant n’est autorisé que si une ou plusieurs missions internationales sont prévues. Dans le cas contraire (projet mené uniquement par des ressortissants du pays concerné), le montant maximum est de 5 000 euros.

 3.6 Modalités d’aide

 Un contrat de subvention sera signé entre l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) agissant pour le compte d’IFADEM et le bénéficiaire. Les fonds seront débloqués en deux tranches : 80 % à la signature, 20% à la remise du rapport final. Si le bénéficiaire sélectionné ne peut faire gérer les fonds par l’intermédiaire de son établissement à travers un compte projet spécifique ou un compte de laboratoire, les Campus numériques francophones (CNF) ou Bureaux régionaux de l’AUF, pourront assurer une gestion déléguée et débloquer les financements au fur et à mesure des besoins en suivant le calendrier accepté. Un mode de gestion mixte est également possible.

L’essentiel de l’aide financière apportée concerne le financement des missions, déplacements, frais de terrain et per diem. Seuls les projets émanant d’universitaires du Sud sont éligibles à une indemnité de coordination ou à des vacations qui ne pourront pas excéder 20% du budget total proposé.

Aucun équipement informatique autre que du petit matériel ne peut être financé.

Par ailleurs, sur évaluation du Groupe d’experts IFADEM, certains projets sélectionnés pourront bénéficier d’une aide sous forme de bourses pour présenter leurs résultats de recherches dans des conférences internationales, ou d’un soutien pour la publication d’un article scientifique dans une revue spécialisée.

 3.7 Constitution du dossier

La soumission se fait uniquement par courrier électronique à l’adresse suivante : resa@ifadem.org

Les  informations doivent être fournies dans 4 fichiers différents, dans un seul et même envoi :

1 Le résumé du projet : Sur une seule page, faire figurer l’objet du projet (titre), son résumé, sa justification, son coordonnateur.

2 La description du projet : Sur 7 pages maximum, indiquer dans l’ordre suivant :

– La justification du projet et description des objectifs

– La présentation des aspects méthodologiques et des instruments de la recherche (cadre conceptuel, méthodes de collecte des données, mode d’analyse des données…)

– Le calendrier d’exécution

– La participation financière demandée (en précisant les différents postes de dépense).

Une fiche de renseignement : Elle contient le curriculum vitae du coordonnateur (3 pages maximum) et la présentation des autres membres de l’équipe. IFADEM pourra toutefois retenir des propositions qui lui demanderont d’identifier des partenaires locaux.

Une lettre d’engagement : Elle est signée par le responsable de la structure de rattachement de l’enseignant-chercheur soumissionnaire et garantit que ce dernier est autorisé à proposer le projet.

 3.8 Calendrier

Les propositions pour une évaluation en novembre 2013 doivent être remises au plus tard le  1er novembre 2013 à minuit GMT. Les projets sélectionnés et leurs bénéficiaires seront publiés en décembre 2013 sur le site Internet d’IFADEM, les sélectionnés seront en outre prévenus individuellement par courrier électronique. En cas de refus, un courrier électronique individuel sera également adressé au postulant, justifiant  de façon synthétique la décision.

3.9 Renseignements 

Toute demande de renseignements complémentaires doit être envoyée à resa-info@ifadem.org

4. L’appel à projets RETHE (recherches thématiques)

 3.1 Thèmes de recherche

Deux thèmes de recherche sont proposés en 2013 :

– L’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD)

– L’intégration des disciplines non linguistiques à IFADEM

 

Thème 1 : L’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD)

 Dès 1972, le Club de Rome remettait en question la perspective d’une croissance sans limite au vu d’une pénurie prévisible des ressources naturelles. Quarante ans plus tard, les constats demeurent préoccupants. En 2004, reconnaissant le rôle primordial de l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) pour améliorer la sensibilisation et l’action individuelle et collective en faveur de l’environnement, l’Assemblée générale des Nations Unies instituait la Décennie pour l’éducation en vue d’un développement durable (2005-2014).

 Pourtant, dans la mesure où l’un des objectifs du millénaire visant l’accès universel à une éducation primaire de qualité ne sera vraisemblablement pas atteint avant la fin de la décennie, il reste beaucoup à faire pour permettre la prise en compte de l’environnement et du développement durable en éducation.

 Ce premier thème de recherche porte sur l’analyse de la situation de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les pays visés par IFADEM : 

– Revue de la littérature ;

– Analyse de la situation générale dans les systèmes d’éducation élémentaire des pays visés  (place de l’EEDD dans les nouveaux curriculums des pays visés ; place de l’EEDD dans la formation des enseignants, etc.) ;

– Position des principales agences et organisations internationales par rapport à la question de l’EEDD ;

– Analyse de la situation pendant et depuis la fin du Programme de formation-information en éducation environnementale (PFIE) ;

– Analyse de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans son rapport au français langue d’enseignement à l’élémentaire.

 Les résultats de la recherche devront fournir un diagnostic, une description des bonnes pratiques et des propositions d’action au sein d’IFADEM.

Thème 2 : L’intégration des disciplines non linguistiques à IFADEM 

La formation offerte par IFADEM porte sur l’amélioration de l’enseignement du et en français et vise, outre l’enseignement du français à des élèves dont ce n’est pas la langue maternelle, les disciplines non linguistiques (DNL). Ces disciplines concernent des programmes d’études autres que la langue maternelle ou le français : mathématiques, sciences, etc. Les DNL incluent également, dans le cadre de ce thème, les éléments transversaux que sont l’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes, à la démocratie, à l’environnement, à la santé, et plusieurs autres.

Ce second thème de recherche porte sur la problématique des disciplines non linguistiques et leur intégration dans une dynamique curriculaire : Quelle place leur réserver tout en protégeant les objectifs prioritaires en matière d’amélioration du français ?

Ce thème vise à documenter les éléments suivants : 

– Analyse de la situation existante dans les pays IFADEM ;

– Effets sur l’apprentissage du français ;

– Effets sur le développement cognitif et  la réussite des élèves.

 Les résultats de la recherche devront fournir une analyse de l’enseignement des DNL dans les pays IFADEM et proposer des réponses aux questions suivantes : Quelles sont les conditions nécessaires à leur introduction ? Quelles stratégies didactiques favoriser ? De quelles ressources pédagogiques doter les enseignants ? L’amélioration de la connaissance du français utilisé dans les DNL constitue-t-elle un préalable à l’apprentissage de ces disciplines ou doit-on prévoir des activités centrées sur la compréhension du français dans le cadre de ces disciplines elles-mêmes ?

 3.2 Coordination

Les projets peuvent provenir d’un ou de plusieurs laboratoires ou groupes de recherche. La transdisciplinarité est encouragée. Si un laboratoire du Nord est l’initiateur d’un projet il devra obligatoirement y associer un partenaire du Sud. (Un laboratoire du Sud peut répondre seul). La compétence du coordonnateur du projet doit être attestée par des productions scientifiques antérieures.  Ce dernier devra pouvoir consacrer 30% de son temps de recherche au projet – une lettre d’engagement à cet égard devra être jointe au dossier. Si plusieurs partenaires sont impliqués, la valeur ajoutée de chacun sera précisée, la collaboration argumentée, les modalités de travail en commun détaillées. Les moyens demandés devront être en accord avec les objectifs scientifiques et justifiés pour chaque équipe-partenaire en cas de consortium.

 3.3 Critères de sélection

 Les propositions seront évaluées par le Groupe d’experts d’IFADEM et par le Comité de coordination de l’Initiative. Les critères d’évaluation suivants sont pris en compte :

– Qualité scientifique

– Qualité de la présentation du projet (objectif, méthodologie, résultats attendus…)

– Originalité

– Pertinence méthodologique

– Faisabilité du projet (équipes impliquées, échéancier proposé, réalisme budgétaire)

– Capacité des équipes à conduire le projet, expériences antérieures dans le champ

– Adéquation des moyens demandés et leur justification au regard des objectifs scientifiques

– Possibilité de formation de jeunes chercheurs

– Contribution à l’élaboration de nouvelles connaissances

– Valorisation des résultats (plan de diffusion à l’intérieur et à l’extérieur du milieu universitaire, au Nord comme au Sud)

– Retombées de la recherche (pour la ou les disciplines concernées, pour les décideurs…)

– Coopération internationale proposée

La présentation du projet et de ses objectifs compte pour 15 % de l’évaluation. La méthodologie pour 40 %, la faisabilité pour 30 %, les autres critères pour 15 %.

Le livrable est un rapport de recherche, la forme en sera précisée au moment de la signature du contrat, ainsi que celle du rapport intermédiaire qui sera à fournir 9 mois après le début du projet. Le Groupe d’experts et la Coordination d’IFADEM pourront demander  des précisions ou des reprises dans le rapport qui sera rendu.

 3.4  Financement

 Le financement accordé sera d’un montant maximum de 75 000 euros.

 3.5 Modalités d’aide

 Un contrat de subvention sera signé entre l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) agissant pour le compte d’IFADEM et le bénéficiaire. Les fonds seront débloqués en trois tranches : 50 % à la signature, 40% à la remise du rapport scientifique et financier intermédiaire (9 mois après le démarrage), 10% à la remise du rapport administratif et financier final. Si le bénéficiaire sélectionné ne peut faire gérer les fonds par l’intermédiaire de son établissement à travers un compte projet spécifique ou un compte de laboratoire, les Campus numériques francophones (CNF) ou Bureaux régionaux de l’AUF, pourront assurer une gestion déléguée et débloquer les financements au fur et à mesure des besoins en suivant le calendrier accepté. Un mode de gestion mixte est également possible.

L’essentiel de l’aide financière apportée concerne le financement des missions, déplacements, frais de terrain, per diem, documentation. Le budget proposé pourra faire apparaître 5 % de frais de gestion qui ne seront pas à justifier et 5 % d’imprévus.

Un universitaire du Sud (coordonnateur ou partenaire principal) pourra proposer, dans la limite de 5% du budget affecté à la participation de ses équipes, une indemnité de coordination qu’il pourra par ailleurs éventuellement redistribuer à d’autres acteurs du projet. Les équipes titulaires du Nord ne peuvent prétendre à un financement de leur temps de travail. Toutefois, des contrats à durée déterminée (CDD) et/ou des indemnités pourront être proposés pour des doctorants en justifiant leur rôle. Des indemnités pour des enquêteurs pourront être prévues, selon les barèmes pratiqués dans le pays au sein de son système éducatif (document officiel à communiquer).

Aucun équipement informatique autre que du petit matériel ne peut être financé.

Par ailleurs, sur évaluation du Groupe d’experts IFADEM, certains projets sélectionnés pourront bénéficier d’une aide sous forme de bourses pour présenter leurs résultats de recherches dans des conférences internationales, ou d’un soutien pour la publication d’un article scientifique dans une revue spécialisée.

 3.6 Constitution du dossier

La soumission se fait uniquement par courrier électronique à l’adresse suivante : rethe@ifadem.org

La présentation scientifique du dossier comprendra 3 fichiers :

1 Le résumé du projet : Sur deux pages maximum, faire figurer l’objet du projet, son résumé, sa méthodologie, ses résultats attendus, son coordonnateur et ses éventuels partenaires.

2 Une description du projet : Sur 20 pages maximum, indiquer dans l’ordre suivant :

– La justification du projet, contexte et description des objectifs

– La problématique, la bibliographie et l’état de la question

– L’originalité et les attendus scientifiques

– La présentation des aspects méthodologiques et des instruments de la recherche (cadre conceptuel, méthodes de collecte des données, mode d’analyse des données…)

– Le calendrier d’exécution (déroulement prévisionnel, découpage en phase). Le calendrier débutera le 1er février 2014.

– Les modalités de gestion de projet mises en œuvre

– La participation financière demandée (en présentant un budget détaillant les différents postes de dépenses et d’éventuels apports complémentaires)

– Le plan de dissémination des résultats et publications scientifiques envisagées.

3 Une fiche de renseignement : Elle contient le curriculum vitae du coordonnateur (5 pages maximum) et la présentation des autres membres de l’équipe (résumé de cv sur 2 pages maximum).

 3.7 Calendrier

Les propositions pour une évaluation en novembre 2013 doivent être remises au plus tard le  1er novembre 2013 à minuit GMT. Les projets sélectionnés et leurs bénéficiaires seront publiés en décembre 2013 sur le site Internet d’IFADEM, les sélectionnés seront en outre prévenus individuellement par courrier électronique. En cas de refus, un courrier électronique individuel sera également adressé au postulant, justifiant  de façon synthétique la décision.

 3.8 Renseignements

Toute demande de renseignements complémentaires doit être envoyée à : rethe@ifadem.org


[1] Le Groupe d’experts IFADEM est composé de : BEN RAMDANE Farid (Université de Mostaganem, Algérie), BERRY Wafa, (Université Libanaise, Liban), DEPOVER Christian (Université de Mons, Belgique), DUMONT Pierre (Université des Antilles-Guyane, France), EL BOUSSARGHINI Rachid (Université de Bretagne occidentale, France), HIMA Adiza, (experte internationale, Niamey, NIGER), JAROUSSE Jean-Pierre (Université de Rennes 2, France), PIERRE Samuel (Ecole Polytechnique de Montréal, Canada – Québec), POWER Thomas Michael (Université Laval, Canada – Québec), SALL Nacuzon (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal), TCHUENTE Maurice (Université de Yaoundé 1, Cameroun), WALLET Jacques, Coordonnateur du Groupe d’experts (Université de Rouen, France).

[2] Outre l’AFD, les partenaires financiers d’IFADEM sont l’ACDI, l’APEFE, la CTB, le MRI du Québec et WBI.

source > AUF, Didier Oillo, 9 septembre 2013

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