Les médias sociaux influeraient le cycle de vie des publications scientifiques

 » Alors que les réseaux sociaux ont définitivement investi les sphères publiques et privées, qu’en est-il de la communauté scientifique ? Nul doute que des écosystèmes sociaux pourraient soutenir les travaux universitaires.

Un scientifique américain sur quarante serait actif sur Twitter selon une étude publiée par la Queen’s University.  De même des milliers de billets ont été enregistrés sur les blogs de recherche et 2 millions de scientifiques utiliseraient Mendeley, l’outil de partage de référence dans le domaine.Pour les chercheurs, la puissance des médias sociaux accélérerait radicalement le rythme de publication mais surtout le partage des connaissances. Et pour mesurer la contribution la plus évidente apportée par les médias sociaux, le groupe de recherche a évalué l’évolution de l’amplitude d’un réseau scientifique du fait de l’utilisation de Twitter. Leur constat est le suivant : en plus de ne demander que peu d’investissement, la construction d’un réseau virtuel se développerait bien plus vite que les relations interpersonnelles et offrirait une meilleure visibilité des travaux de recherche (…)

… en comparant les tailles relatives de départements universitaires physiques et « virtuels », il a été possible de constater que le nombre médian de followers était sept fois plus important que les relations « physiques » issues d’un département de recherche (…)  Ainsi, l’étude révèle que seulement 19% des liens vers des articles sont diffusés par une petite communauté de scientifiques quand 47% des tweets de « Nature Chemistry » sont retweetés en moyenne quatre fois (…) « 

source > atelier.net, Pierre-Marie Mateo, 16 septembre 2013

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