Classements d’universités : des enjeux géopolitiques sous-estimés ?

« Le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche est désormais rythmé par les annonces saisonnières des résultats des « rankings ». Depuis 2003, date de parution du premier classement des universités mondiales par une équipe de recherche de l’université chinoise Jiaotong à Shanghai, les rendez-vous se sont multipliés.
À côté des classements généralistes établis annuellement par le groupe de presse britannique Times Higher Education (depuis 2004), par la société de conseil QS-Quacquarelli Symonds (depuis 2006) et par diverses autres équipes de recherche, médias et sociétés de services, ont fait leur apparition des classements spécialisés, par région et par discipline.
Le 26 mai dernier, la publication du classement thématique dit « de Shanghai » (Global Ranking of Academic Subjets) a déclenché, dans la plupart des pays, des prises de parole de ministres, présidents d’université, dirigeants d’organismes de recherche se félicitant des succès rencontrés par leurs établissements. (…) »

source > theconversation.com , Alessia Lefébure , 27 juin 2021

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