La lettre d’AMU (Aix-Marseille Université) Octobre 2017 – n°54 (.pdf)

« (…) Edito Marie Masclet de Barbarin
Vice-présidente du Conseil d’Administration d’Aix-Marseille Université
«Faire de la recherche financée sur fonds publics le bien commun de l’humanité» : un vœu formé par de doux rêveurs idéalistes élevés au biberon d’une utopie fantasmée où nous pourrions tous partager nos travaux afin de construire une science sans frontière, riche du partage des savoirs de chacun, libre de droits et accessible à tous ?
C’est pourtant le fondement même du mouvement de l’open acess qui a vu le jour dans les années 1990 et qui n’a cessé de se développer depuis. Un mouvement collaboratif, né de cette volonté de partage, mais également en réponse à l’hégémonie des éditeurs de revues scientifiques qui n’ont cessé d’augmenter les tarifs de leurs abonnements au point de rendre inaccessibles pour certaines universités les articles issues des recherches qu’elles avaient elles-mêmes financées…
Son développement a été favorisé par une volonté politique internationale forte et conscientisée, qui s’est traduite par la mise en place d’une réglementation incitative qui ne renie pas le travail réalisé par les éditeurs, mais encadre leurs droits tout en protégeant ceux des chercheurs. Obligatoire pour les projets financés par l’Union européenne depuis 2014, la mise à disposition gratuite de ces articles dans un format ouvert est à présent encadrée en France par l’article 30 de la Loi pour une République numérique du 7 octobre 2016. Plus rien ne s’oppose donc à sa mise en œuvre, dans l’intérêt de tous, y compris le vôtre. Vous êtes sceptique ? Lisez donc ces quelques pages, je suis sûre que vous y trouverez toutes les clés pour vous en persuader…
Le dossier
– Les archives ouvertes HAL AMU, vitrine numérique de la recherche (…)

source > dircom.univ-amu.fr, octobre 2017

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