AMUE : La collection numérique – N°23 – Les « Infras » de l’Enseignement Supérieur et Recherche (.pdf)

« Pour l’ESR, le sujet des infrastructures et des services numériques, les deux doivent être indissociables si l’on souhaite soutenir les usages, peut être abordé suivant différents angles de vue.
Vu du chercheur, cela revient souvent à une problématique de mise à disposition de services lui permettant de mener ses activités de recherche avec des besoins en données-stockage-calcul assez forts et des volumétries de données produites ou manipulées très variables selon les thématiques de recherche couvertes (les volumes de données et les puissances de calcul nécessaires sont pour la recherche sont parmi les plus importants et souvent particuliers).
Pour l’enseignant, cela concerne plutôt l’ensemble des dispositifs de mise en relation avec les étudiants pour l’orchestration des formations, la mise en œuvre d’activités pédagogiques et des ressources associées, avec un volume d’utilisateurs conséquent (de quelques dizaines de milliers à potentiellement plusieurs millions).
Le gestionnaire s’interrogera lui au sujet de l’industrialisation des processus métiers autour d’un ensemble d’applications (centrées sur la gestion des ressources humaines et des finances, du pilotage des activités, et pour les établissements d’enseignement la gestion des formations). Ce cœur d’applications de gestion est souvent connecté à une constellation d’applications satellites, et suppose une exigence de cohérence du Systèmes d’Information assez forte.
Enfin, pour le décideur, qui a notamment le rôle d’arbitre sur des choix de services numériques (à produire ou à consommer) et qui inscrit les infrastructures et les services numériques dans la stratégie de son organisation ou de sa structure, la question sera plutôt l’adéquation des moyens humains et financiers et leur mobilisation. (…) »

source > amue.fr, octobre 2022

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