La face cachée des humanités numériques : les convergences techniques et théoriques masquent l’ampleur des différenciations disciplinaires. Jérôme Valluy (.pdf)
« – Le titre de mon intervention pourrait paraître provocateur. Il ne l’est pas : c’est une hypothèse scientifique. Qu’il y ait des convergences massives est indéniable (=> 1ère partie). Mais on peut démontrer qu’il y a aussi des divergences (=> 2ème partie). Or on étudie aujourd’hui davantage les premières que les secondes : on parle (dans les colloques, médias, web…) davantage de ce qui unifie, homogénéise et identifie les humanités numériques – face ainsi bien “visible” de tous à la lumière du débat public – , que de la seconde face qui reste de ce fait “cachée”, dans l’espace public, par omission ou occultation… et dont on ne connaît pas encore l’étendue, la complexité, la profondeur, faute de l’avoir suffisamment explorée.
– Plan : 1) la face visible : construction sociale d’une identité disciplinaire (et socio-professionnelle) encore inaboutie… 2) la face cachée : une dimension probablement vaste (?) mais qui reste encore à explorer… »