Comparaison France/USA : l’usage du livre numérique peut-il être le moteur de la politique documentaire universitaire ? Par Mélanie Le Torrec – Épisode 2

« Mélanie le Torrec, a consacré son mémoire de fin d’étude de conservateur, soutenu à l’enssib en 2014 sous la direction de Claire NGuyenLivre numérique : L’usage peut-il être le moteur de la politique documentaire ? Comparaison France États-Unis, à une analyse comparée sur le livre numérique qui interroge la prise en compte des usages dans la politique documentaire de l’université (…)

La gestion du livre numérique est fondamentalement transversale et passe par une collaboration plus intense entre tous les services des établissements. L’hybridation, entre monographie et revue, fragmente la représentation du livre numérique et consacre la reconnaissance du contenu sur le support, qui pour le lecteur demeure transparente (…)

Les outils de recherche et de manipulation des données propres au support numérique (recherche plein texte, multi-affichage, annotations) intéressent les chercheurs opérant des comparaisons intertextuelles (linguistique, langues) ou fouillant les textes à la recherche de terminologies précises. Le recours au livre numérique est aussi avantageux pour les chercheurs qui mobilisent de vastes corpus de références et doivent en citer beaucoup. Ils gagnent un temps précieux en recourant au copier-coller (…)

Pour les bibliothécaires, la gestion du livre numérique  reste synonyme de restrictions. La publication numérique a en effet fourni aux fournisseurs et éditeurs les outils pour contrôler l’usage et limiter les droits des lecteurs et des bibliothèques (…) »

source > enssib.fr, Catherine MULLER, 7 octobre 2014

Accueil