Lecteurs, quels sont vos réseaux ?

« Partagés entre sphère du livre et sphère du web, entre pratiques amateurs et pratiques professionnelles, les réseaux sociaux de lecteurs francophones sont encore en phase d’expérimentation et de tâtonnement stratégique.

Sommaire

Prescription littéraire sur Internet, un marché à part entière

Les pure players, engagés dans une course à l’audience

Les réseaux de lecteurs, comme activité secondaire

Quelles perspectives pour les réseaux ?

Les réseaux sociaux de lecteurs fournissent aux internautes des espaces de partage et d’échange littéraire en ligne. Héritiers des salons, des cafés ou des clubs de lecture, ils modifient « sensiblement les modes d’accès à l’information et de critique des livres »[+] NoteChristian ROBIN, Les livres dans l’univers numérique, La documentation française, 2011, p.60. [1]. À travers la publication et l’agrégation de recommandations et d’avis de lecteurs, la réception des œuvres devient à la fois plus active, visible sur Internet et ouverte à tous, contribuant à installer un bouche-à-oreille électronique au potentiel prescripteur démultiplié.

Club de lecture – Brevard High School, 1948-1949

S’il existe à l’étranger un nombre non-négligeable de réseaux consacrés au livre (Goodreads, Shelfari, Anobii, etc.), le monde francophone n’est pas en reste[+] NoteLe marché du livre étant fortement segmenté en fonction de la langue, notre analyse porte uniquement sur la francophonie. [2]. Depuis le lancement de Zazieweb à la fin des années 1990, les initiatives se sont succédées : Babelio, BdGest, Booknode, Bookinity, Critiques Libres, Entrée Livre, Lecteurs, Lecture Academy, Libfly, MyBoox et bien d’autres alimentent un réservoir de propositions où se côtoient amateurs et professionnels, startups et géants industriels.

Comment le paysage francophone des réseaux sociaux de lecteurs est-il structuré ? Quels sont les acteurs engagés sur ce marché ? Sur quels types de stratégies s’appuient-ils ? Quels sont les modèles d’affaires et les techniques de recueil de la valeur mis en place ? (…) »

source > inaglobal.fr, Louis WIART, 13 janvier 2014

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