La révolution numérique

 » L’époque change. Disparues les prises de bec dans un couple autour d’une carte routière. Finis les torticolis devant un plan de ville qu’on aimerait bien mettre la tête en bas. Terminées les longues séances gestuelles pour, à l’étranger, se faire indiquer une direction. La technologie a bousculé tout cela. Des appareils GPS calculent un itinéraire et guident le conducteur. Des applications sur téléphone repèrent des commerces ou des amis dans le voisinage. Les cartes sont partout. Un milliard de connexions mensuelles sont enregistrées par les serveurs de Google Maps, le service qui a révolutionné le secteur en 2005.

Pendant ce temps-là, une initiative bénévole, OpenStreetMap, enregistrait début 2013 son millionième contributeur participant à la réalisation d’une carte mondiale librement accessible et utilisable. Même les « historiques » du domaine réagissent. L’Institut géographique national, devenu en janvier 2012 l’Institut national de l’information géographique et forestière (au sigle inchangé, IGN), est en train de redessiner la carte de France au 25 000e, l’échelle la plus familière aux randonneurs, et commence à libérer ses données, au moins pour les collectivités locales et le monde académique (…) « 

source > lemonde.fr, David Larousserie, 6 mai 2013

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