Pour une utilisation critique des réseaux sociaux académiques

« … Il est difficile aujourd’hui d’avoir une idée précise du nombre de réseaux sociaux académiques existants dans le monde, tant ils se sont multipliés ces cinq dernières années, depuis les grands réseaux généralistes (Academia et ResearchGate) jusqu’aux réseaux de niche (Malaria World…), en passant par les réseaux thématiques (Biomed Experts, MyScienceWork) (…)

A l’heure du Big Data, de l’e-science et des Digital Humanities, on pourrait en attendre des fonctionnalités plus développées que de simples métries ou des suggestions à la Amazon, et, quitte à utiliser nos données ou des données en open access, pourquoi ne pas envisager, comme certains le font ici, ou encore , de les voir proposer des modèles payants (selon le principe du freemium) pour le chercheur (gestion de l’identité numérique, outils de visualisation, suggestions plus poussées via le text-mining, achat de documents sous droits voire aide au recrutement) ou les institutions (conseil et formation, collections institutionnelles, outils analytiques poussés, lien vers les ressources de l’institution via OpenURL, organisation d’événements[7]…). Car les institutions aussi peuvent profiter de ces réseaux – l’IHA (Institut historique allemand), par exemple, dispose  de comptes sur Academia pour valoriser ses différentes collections numériques. À condition cependant que ces plateformes et les institutions publiques partagent véritablement les mêmes politiques et les mêmes intérêts pour le bénéfice de tous, et non celui des seuls investisseurs… »

source > urfistinfo.hypotheses.org, A.Bouchard, 14 février 2014

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