La recherche compte sur les internautes pour comprendre Facebook

Pour aider la recherche, le profane peut donner au Téléthon, participer à des activités de science participative ou… installer une application pour le réseau social Facebook.

C’est l’ambition d’Algopol, financé par l’Agence nationale de la Recherche et réunissant des laboratoires de l’université Paris 7, de l’Ehess, du CNRS et des entreprises comme Orange ou Linkfluence. Cette collaboration vient de rendre publique un programme original pour aider la recherche à mieux comprendre la sociabilité en ligne. Et en retour pour faire prendre conscience aux participants de tout ce que Facebook sait sur eux. C’est aussi une manière d’interroger la mode du Big data en sciences sociales, en mettant un peu de rigueur scientifique dans les études sociologiques tirées de données numériques.(…)

Algopol n’est pas le premier outil à se nourrir des données de Facebook et à proposer des visualisations. Netvizz, Friendwheel, Facebook report de Stephen Wolfram, Friendmatrix ou encore Fellows (qui n’est plus actif) en sont des exemples. Mais ces outils ne reposent souvent que sur les liens entre les personnes et pas sur leurs interactions à l’intérieur de Facebook. La dynamique du réseau est également absente. Enfin, à part Netvizz et Fellows, elles ne sont pas destinées à la recherche. »

source > Le Monde Sciences, David Larousserie 12 décembre 2013

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