Les grappes d’entreprises, ces pôles de compétitivité mal connus

« Clusters de petites et moyennes entreprises spécialisées dans un secteur, les grappes d’entreprises animent depuis 2009 des filières territoriales dans le but de développer l’innovation technologique. À la clé, des échanges parfois très constructifs avec les acteurs universitaires locaux.

… Contrairement aux pôles de compétitivité, ces grappes d’entreprises ne sont pas focalisées sur l’émergence de projets de recherche et développement : « Leur objectif essentiel est le développement économique de leur filière, tout en apportant des services à leurs membres : veille, formation, actions à l’international… », précise Xavier Roy, directeur de France Clusters, une association qui regroupe pas moins de 180 membres, dont les trois quarts des grappes d’entreprises environ (…)

Des interactions avec le monde universitaire

Premier exemple : le cluster Éco-Énergies, basé à Lyon et largement soutenu par la Région Rhône-Alpes. Il compte environ 230 adhérents et développe un réseau sur le thème des énergies durables dans le secteur du bâtiment. « Nous avons constitué un groupe de travail avec le Greta, l’Afpa, les IUT et universités (…)

À ce jour, 126 de ces grappes ont été conven­tionnées et ont reçu de l’État en moyenne 200.000 euros pour trois ans. « Un investissement qui ne devrait pas être renouvelé à l’issue de ce programme, l’État souhaitant que les grappes trouvent un modèle économique », prévient Constance Arnaud, chargée de mission à la Datar. Les collectivités locales prendront-elles le relais de l’État ? Cette question devrait trouver une réponse dès 2014, de territoire en territoire. »

source > letudiant.fr/educpros, Frédéric Dessort, 5 novembre 2013

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